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Les labyrinthes de la vie
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23 novembre 2019

Rêve n° 3

Décidément les labyrinthes m'obsèdent au point que leur signification symbolique en devient évidente. Ils étaient déjà présents dans une nouvelle non automatique publiée autrefois : http://lavielabyrinthe.canalblog.com/, Le Sens de la vie. Devenue introuvable car je ne sais pourquoi tous mes éditeurs (hors Gallimard) on fait faillite, je suis donc en train d'ajouter un blog pour livrer à la poignée de lecteurs qui me suivent ces textes disparus.
Cette nuit, en effet, avant 5 h 16, autre rêve de labyrinthe dont la particularité est d'être fait de flashes, c'est-à-dire ne racontant pas une histoire suivie mais des morceaux de récits cohérents dans leur ensemble où les stations de tram font office d'initiation de fragments.
Le rêve commence par ma présence dans un tramway qui va vers la banlieue parisienne sans que je sache laquelle. Je suis avec un ancien étudiant avec lequel j'ai toujours gardé des contacts. De station en station le tram avance. Mais il avance lentement. Le temps passe. Le bruit commence à courir qu'il y a des problèmes sur la ligne. Je décide abruptement de revenir en arrière et descend du tram où j'oublie la carte des tramways et un appareil électronique dont j'ignore l'usage. Abandonnant mon compagnon, je descends donc au premier arrêt, décidé à repartir vers mon point initial dont je ne me souviens plus.
J'attends. Arrive alors un tramway en bois rouge qui ressemble davantage à un tram lisboète qu'à un tram parisien. J'hésite mais je l'emprunte. Je m'aperçois que j'ai oublié mon objet électronique et ma carte. Trop tard. Le tram roule un moment puis atteint son terminus qui se trouve au sommet d'une colline devant un reste de château fort. À ce terminus se trouvent une dizaine de départs d'autres tram qui semblent tous d'origine différente. Je reconnais parmi eux ceux de Rome et, surtout, de Linz qui m'avait renversé autrefois. Je ne sais où il va et les noms sur la petite carte qu'il y a à l'intérieur ne me disent rien. Je descends donc à la première station pour emprunter au premier arrêt un tram viennois. Je crois savoir à peu près où je vais, très loin de Paris, mais peu à peu, il se vide et je me retrouve seul, derrière les vitres il fait nuit, le paysage est totalement vide, la lumière s'éteint, seul les légers bruits du tram me confirment que je suis vivant : je m'éveille.
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